1. |
Novembre Démembre
04:01
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Ô la raison qui succombe
Balloté du ventre à la tombe
Sans raison pour le plaisir
Et ça me rassure de savoir mourir
Des actions d'un rien délit terre
J'entends les Dieu qui délibèrent
Prendrais – je encore une dernière bière
On s'est l'est mise, c'était comme hier
Les automnes dubitatifs
Il fait encore Claire sous l'église
Sous l'église se glissent les esquisses
De nos desseins, mélisse, séismes ou sévices ?
Fumée qui sort des bouches et c'est dégoût
C'est Novembre, qu'est ce qui agite tes membres ?
Dans les mêmes rues
Et les nouvelles
Quelque chose te ressemble
Ô que tu es belle
Souvenir ou présent
Réalité ou sentiment
Sentiment réel réaliser l'idée
Quelle idée c'était pourquoi elle a germée
C'est des pépins, alors ceux sont des graines
Où là fait on pousser ?
C'est là bas que j'ai été
Et c'est de l'autre côté
Entre deux mosquées je me suis dénudé
J'ai voulu lavé mais je n'ai pu te ravaler
Et ton goût sur mon palais
Ne me fais pas sentir léger
J'écris sur un carnet
Pour comprendre ce qui se dessine
Pour accroître la netteté
C'est tes contours, je ne sais
Sur quel plan les dessiner
Cher cigogne tu bactes
Et les débâcles terribles
Les bactéries viennent propager
Dans le sens des nos instants fragiles
Plus personnes à mes côtés
Dans les même rues
Et les nouvelles
Quelque chose te ressemble
Ô que tu es belle
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2. |
Ne me le dis pas
02:30
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Embrasse le monde mais ne me le dit pas
Dessine ta vie mais ne me le dis pas
Danse dans les rondes mais ne me le dis pas
Qui t’octroient fumée blonde mais ne me le dis pas
Ignore tout d'ici bas mais ne me le dis pas
Perdure folle dans les jours mais ne me le dis pas
Rend toi vite sur les terres mais ne me le dis pas
Si tu vas revoir la mer, tu ne me le dis pas
Vas-t-en guerre si tu veux mais ne me le dis pas
Fais toi mieux que poussière mais ne me le dis pas
Plante aussi des soleils mais ne me le dis pas
Fais toi rouge vermeil mais ne me le dis pas
Note enfin dans les ciels mais ne me le dis pas
Fais toi belle et pucelle mais ne me le dis pas
Sur les surfaces succombe mais ne me le dis pas
Si tu es une bombe, tu ne me le dis pas
Ensorcèle des châteaux mais ne me le dis pas
Envoûte les les salaud mais ne me le dis pas
Rature les murs, mais ne me le dis pas
Dans les flammes perdure, mais ne me le dis pas
Fais brûler l'interstice mais ne me le dis pas
Noie les de tes prémices mais ne me le dis pas
Ruisselle donc d'envies mais ne me le dis pas
Et si là haut tu brilles, tu ne me le dis pas
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3. |
Edmond's Death
02:04
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4. |
San Fabian de Alico
02:35
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Et si nous décollions
Comme des tapis de ciel
Par delà les alluvions
Pour se nourrir de miel
Et si nous proposions
Des songes irréels
A la lueur des lampions
Du feu en pastel
Et si nous pourchassions
Celle-ci à rester belle
Pour libérer ces pauvres pions
De nos mains, en dentelles
Et si nous partagions
Entre ceux là et puis celles
Des lettres des attentions
Et nos lèvres, en pelle mêle
Puisque nous bataillons
Pour la paix universel
De nos livres de nos crayons
De l'absurde pour essentiel
Si enfin nous trinquions
Aux instants au naturel
Dans nos rivières de tourbillons
Il y a, des étincelles
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5. |
Brouillard
02:48
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J'aime perdre mon temps,
Entre cinq cafés faire un tour
Mentir à ma raison, rayer les tourments
Flâner lent aimant qui m'assourd...
Dis moi toi passant d'outre-tombe
J'voudrais visiter les catacaombes
J'me suis perdu dans un dédale,
Suivant au hasard les deux blondes fatales
Il fait beau ces temps ci
Un peu de brouillard c'est tout,
Un peu de gris et de douleur
Mais ça va....
J'aime m'asseoir regarder l'univers
Remonter la foule sous l'orage battant
J'ai oublié ce que j'avais à faire
Alors déambulant j'aurais les yeux dans le vent
Et puis merde naviguons encore un peu
Sur les pavés à la dérive sans voir le feu
Du phare caché dans leur nul port
Et nul ne part et zéro porte
Mais, il fait beau ces temps ci
Un peu de brouillard c'est tout,
Un peu de gris et de douleur
Mais ça va....
Alors je m'en vais à la campagne
Pour qu'au moins la surface perdure
Et je me perds dans mes songes
Le fleuve sérénité que je longe
M'apaise ma peine et je succombe
Aux charmes des rêves qui dansent
Même si le fleuve m'emporte en trombe
Un peu trop loin noyé je pense,
Il fait beau ces temps ci
Un peu de brouillard c'est tout,
Un peu de gris et de douleur
Mais ça va....
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6. |
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110 passants à la seconde, et gronde et gronde
18 minutes pour se morfondre, puis blonde puis blonde
Puisque rose perd le nord, des vents des vents
Que les restes soient pollen, aux gens aux gens
110 passants à la seconde, et gronde et gronde
18 minutes pour se morfondre, puis blonde puis blonde
Puisque rose perd le nord, des vents des vents
Que les restes soient pollen, aux gens aux gens
C'est Tao qui attend que l'on l'extirpe de bon cœur
Suivrait alors le mouvement des astres,
toujours à l'heure
Ici ça se la raconte un max
Un max aux allures d'automates
J'comprends ta rage bébé
Devoir être là à faire face,
J'comprends ta rage bébé
Dans un territoire encore inhabité
Reprendre la respire d'une absence partagée
Là même retombe, les pluies éparpillées
Pour que cela germe et ici insuffler
Un détail qui te prends
Ainsi de la tête aux pieds
Pour l'amour que je te rends
Pour ceux qu'on a pas volés
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Tapis Volcan Besançon, France
De la chanson électrique ou électrisante imprégnée de folk. Sensible, spontané et sincère, Tapis Volcan écrit ses histoires qui deviennent universelles une fois mises en musique. Multi instrumentiste, il passe allégrement de la guitare à l'accordéon, le tout mis en valeur par des ambiances sonores crées en live. Une énergie punk et une grande spontanéité lui confère un certain aspect clownesque. ... more
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