1. |
Je parle de moi
03:52
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Peu importe l'endroit, le temps, les gens, ou les saisons
Soudain le mal me prend, et investi ma propre maison
Contrôle mes synapses, m'inonde de troubles et de questions,
Et bien sur il se passe, d'attendre ma permission
Du creux de ma vague à l'âme, je ne bouge pas
Le bonheur s'est fait la malle, et il m'a laissé là
A contempler tout ces visages, ces jeunes filles ces paysages
Qui me font noircir des pages, pour tenter de sortir de ma cage
Et je parle de moi, tellement qu'on entend plus ma voix
Je parle toujours de ça, et me demande toujours pourquoi
Mais de toi à moi, si y'a des choses qui se font pas
Etre moi est de celle là, j'suis désolé si ça va pas
Et je parle de toi, tellement que j'entend plus que ça
Je parle toujours de ces voix, qui me répondent que des pourquoi
Mais de moi à toi, si y'a des choses qui passent pas
Ma parole est de celle là, j'suis désolé du fond de moi
C'est toujours les mêmes rimes les mêmes déprimes
Les mêmes maux et même pas beau, moi je préfère tomber d'en haut Toujours la même rengaine, les mêmes haines et même blasphèmes
Si on récolte ce que l'on s'aime, j'veux bien tenter d'laisser ma flemme C'est partout dans l'air, partout dans l'atmosphère
Il n'y a que des poussières pour se glisser sous mes paupières
Quand elles pénètrent mes artères, je deviens un jeune Werther
Je n'aime pas cet endroit, mais c'est en moi que je me perd
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2. |
Dans le café
04:20
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L'empire immense embrasse la foule
De la banalité lui pousse des aisselles
Ca ne lui fait pas mal même si elle pue de plus belle
C'est comme ça que ça roule
Etouffant l'embêtement je m'enlise dans l'aile
Edulcorée d'un café me faisant sentir le fiel Espérant en tirer assez pour être soûl
Et me tirer loin de cette réunion
De maboule
Les demoiselles portent la cigarette à leur bec
Les messieurs discutent de choses de messieurs
L'air dégagé et en même temps sérieux
Que d'antipodes se juxtaposent en ce lieu
Du nectar des premières je me délecte
Jusqu'à malheureux rendre la chose suspecte
Ils se pourraient je les entends qui rouspètent
Que font ces têtes il faut que je les arrêtes
L'empire tentaculaire tend et se projette
Sur nos faciès idiots qui ne sont plus nets
Je ne puis m'y résoudre je suis près à en découdre
A faire sonner la poudre, la poudre d'escampette
Lalala
Je me retrouve dans ces aléas à dissoudre
Le reste des miettes qui font tourner la tête
Ils pourront bien tonner, je leur ferai donner la foudre
Nous sommes ce rêve dissident, de la mauvaise graine à moudre
Lalala
J'inonde mes pensées
La pensées s'est fanée
Par manque de tact sans doute
Voilà qu'arrive ce que je redoute
Submergé par des envies nébuleuses
Je me confronte à ces idées peureuses
Mon tout remplit de ces choses crasseuses
On m'avait pourtant parlé de nature heureuse
Lalala
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Tapis Volcan Besançon, France
De la chanson électrique ou électrisante imprégnée de folk. Sensible, spontané et sincère, Tapis Volcan écrit ses histoires qui deviennent universelles une fois mises en musique. Multi instrumentiste, il passe allégrement de la guitare à l'accordéon, le tout mis en valeur par des ambiances sonores crées en live. Une énergie punk et une grande spontanéité lui confère un certain aspect clownesque. ... more
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